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Pas de rose sans épine, pas de ski de pente raide sans alpinisme pour Cailhol et Welfringer à l’Épéna

Au sommet de l'Épéna, Symon Welfringer et Xavier Cailhol s'apprêtent à descendre sa face nord. ©Coll. Cailhol/Welfringer

Ils ont signé la première à ski de la face Nord de l’Épéna, en Vanoise. Le 22 mars dernier, entre 2h30 du matin et 20h, Symon Welfringer et Xavier Cailhol ont enchaîné ski de rando, alpinisme, ski de pente raide et vélo pour une nouvelle aventure dont ils rêvaient depuis plusieurs années. Les conditions météorologiques, « la chance, l’opportunité et le niveau » étaient au rendez-vous pour venir à bout d’une paroi de 1000 mètres à remonter à coups de piolets puis à descendre à ski. Avec entre 50 et 60 degrés d’inclinaison, s’il vous plaît. Le tout se nomme Pas de rose sans épine, coté 5.6. Xavier et Symon nous racontent leur « peur positive » et leur exaltation.

Il la considère comme une montagne secrète, comme le Mont Analogue de la Vanoise. L’Épéna a « quelque chose d’inexplicable, confiait le géographe et aspirant guide Xavier Cailhol. Si l’on regarde sa face Nord depuis la Tarentaise, elle se fond dans la Grande Casse, elle disparaît. Si on la regarde depuis Pralognan, la petite et la grande Glière viennent l’effacer. […] L’Épéna n’attire pas le regard. Son arête semble débonnaire, sa face Nord dénuée d’intérêt, sa face Est aussi et sa face Sud n’en parlons pas. Mais pourtant… de tous ceux qui ont fréquenté les itinéraires qui la parcourent, un écho d’une tout autre nature revient. Cette montagne attire, elle fascine. » 

Mais pourtant. Accompagné de son fidèle ami l’alpiniste Symon Welfringer, ils ont décidé, le