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Morgan Akhourfi, nomade de la pente raide

Morgan Akhourfi et son chat Quartz ©Alysson Zwingelstein

Depuis qu’il a commencé le ski de pente raide il y a maintenant cinq ans, Morgan Akhourfi ne passe pas inaperçu. Sur les réseaux, on peut voir le chambérien de 23 ans tailler chaque jour des grandes courbes à fond dans des couloirs toujours plus raides. Héritier de Jérémie Heitz, incarnation d’une nouvelle génération de skieurs qui prend des risques, Morgan ne laisse pas indifférent. Il n’empêche que le temps passé en montagne et les dénivelés avalés sont bien réels. De quoi observer l’évolution des conditions à travers le temps. Inquiet sur l’avenir de certaines pentes, il alerte.

Quand on est un jeune skieur assoiffé de glisse et coincé dans une semaine de travail et que l’on suit Morgan Akhourfi sur Instagram, la deuxième chose qui nous frappe après la vitesse à laquelle il skie, c’est la régularité à laquelle il s’astreint à aller forcer en montagne. Sur la saison hivernale 2023/2024, ce ne serait pas trop se mouiller de dire que le chambérien de 23 ans semble avoir passé 90% de son temps libre dans les pentes escarpées de tous les massifs des Alpes. Taillefer, Belledonne, Aravis, Écrins, Vanoise et bien sûr le Mont-Blanc, il est sur tous les fronts, partout et nulle part à la fois. Rien que cet hiver, il a skié des pentes raides et rares comme l’Aiguille du Moine (face sud, massif du Mont-Blanc), le Charvin (directe face nord, Aravis) ou les fameux Jardins Suspendus à Blonnière dans ce même massif.

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