C’est l’histoire de la première Marocaine à avoir atteint le Toit du monde. Mais c’est également l’histoire d’une femme « normale » de 49 ans, hyperactive, avide de liberté et de découverte. C’est finalement l’histoire et le portrait de Bouchra Baibanou, à travers la caméra du jeune réalisateur Mehdi Moutia. Dans le cadre du Festival de film d’aventure et de découverte de Val d’Isère, rencontre avec celui derrière le très beau film Al Qimma – The peak pour parler sommet sans sommet, alpiniste alternatif et message universel.
Au moment d’atteindre le sommet de l’Everest, ce ne sont pas les images habituelles d’alpinistes (avec ou sans marque d’oxygène) emmitouflés et heureux qui célèbrent leur effort physique que nous voyons dans le film Al Qimma – The peak. À la place, le réalisateur de 32 ans Mehdi Moutia a décidé de recréer l’Everest en poussière d’étoile puis d’imaginer des animations psychédéliques « inspirées des mandala que j’ai pu voir au Népal, explique-t-il. L’idée est d’hypnotiser le spectateur et essayer de retranscrire le monde de Bouchra. Une espèce d’image mentale de quand elle était au sommet. »
Nous vous en parlions déjà ici, Bouchra Baibanou est la première Marocaine à avoir gravi l’Everest en 2017. Née en 1969 au bord de la mer (à Salé), elle ne rencontre la montagne que tard, à 28 ans, et en tombe amoureuse. Peu à peu, avec ses économies, elle porte le drapeau de son pays sur les sept sommets des sept continents. Plus
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