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Symon Welfringer, tous azimuts

Symon Welfringer. ©Ulysse Lefebvre

Nous le disions balistique, Symon Welfringer n’a depuis pas failli, a même musclé son jeu. L’ingénieur de Météo France à Grenoble gardera sans doute de l’année 2023 beaucoup de satisfactions, lui qui l’an passé n’a dû renoncer qu’à un seul objectif, mais de taille, la première ascension du pilier sud-est de l’Ogre Est (7 150 m), au Pakistan.  

Autour de cette expédition marquante pour l’himalayiste, l’alpiniste s’en est donné à cœur joie dans les Alpes. En janvier, Welfringer réussit avec Morgan Salmon une audacieuse et rare répétition de la cascade de la Muse à la Dent de Crolles, puis ouvre La Croisade à l’aiguille des Pélerins avec Tom Livingstone. Il signe un exploit en février avec la première répétition, et hivernale, de la directissime de la pointe Walker aux Jorasses avec Charles Dubouloz et Clovis Paulin. 

Mais Welfringer est aussi un grimpeur. Ses voyages au Pays de Galles (Pembroke) et en Angleterre (Peak District), là où il faut savoir jouer du coinceur, ont musclé sa grimpe, tout comme ses ouvertures de grandes voies en Sardaigne à Donneneittu, dans le Vercors aux Écouges (Marins d’eau douce, 8a, 320 m, avec Laurent Thévenot, Jonathan Crison et Antonin Cecchini), et ses « bike to climb solo trips » depuis Grenoble : voie Recto-verso au Pestel de Glandasse (250 m, 7b, 200 km et 4000 m de D+), Cerces moi fort à la Tour Termier (260 m, 8a, 220 km et 4300 m de D+).  

La preuve ? Symon a terminé l’année 2023 à Seynes en cochant son deuxième 9a, Ça chauffe, après son premier à Céüse il y a deux ans, Pornographie

Naissance : 1993
Pays : France