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« Nuptse, c’est une matière assez unique, beaucoup de moments rares en altitude » Hugo Clouzeau réalisateur

Son nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant Hugo Clouzeau est derrière beaucoup de films d’aventure, en tant que réalisateur, cadreur ou monteur. Apurimac, Encordés, Wild waters ou encore Julia ont précédé Nuptse, l’inaccessible absolu. Après avoir tourné en festivals, le film vient de sortir en VOD. Or ce film, c’est toute une histoire. Celle de l’ascension de Fred Dégoulet, Benjamin Guigonnet et Hélias Millerioux bien sûr, sur le géant himalayen. Mais aussi celle de la fabrication d’un film qu’on attendait depuis 2018. Hugo nous en parle, ainsi que de sa passion pour la narration, sa manière de mettre en ordre des heures de rushs ou encore son regard sur l’économie du film de montagne. Riche rencontre. 

Nuptse : une ascension magistrale en 2018, un film seulement en 2023. Plusieurs versions entre deux. Serait-ce le serpent de mer du cinéma de montagne ?

Hugo Clouzeau : J’arrive dans le projet à un moment où je n’en ai pas connaissance. Ça appartient à Hélias et ses copains et c’est surtout Hélias qui tenait à ce que le film se fasse. Je ne connaissais pas le projet à la base car je suis assez extérieur au monde de la montagne. 

Hugo Clouzeau en tournage. ©Coll. Clouzeau

Comment reprend-on un tel projet ? 

Je travaillais avec Pierre Cadot (Yucca Films) sur le film des 200 ans de la Cie des guides (2021). Pierre se voit proposer le projet du Nuptse parce que ça n’avance plus avec la production de l’époque.