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Everett Ruess, vagabond de la beauté

Les déserts de l’Ouest américain et un jeune voyageur Californien pas encore majeur : le décor est planté. En 1930, Everett Ruess décide de quitter son confort et de partir à l’aventure. Vagabond de la vie et de la beauté, il correspondra pendant quatre années avec ses proches. C’est ce qu’on prendra plaisir à lire dans l’ouvrage Vagabond de la beauté qui rassemble une sélection des nombreuses lettres dont jaillissent l’idéalisme romantique de la jeunesse et l’émerveillement de la nature.

Le journal intime et les lettres d’Everett, âgé d’à peine quinze ans lorsqu’il entame son voyage, sont les seuls témoins de sa période d’aventure dans des contrées encore peu connues. Car en 1934, une expédition solitaire dans le pays des canyons rouges du sud de l’Utah, en particulier pour un jeune voyageur, n’est pas monnaie courante. « C’était une étendue sauvage saturée d’une mystique analogue à celle de l’Alaska aujourd’hui », décrit Jon Krakauer.

L’auteur d’Into the wild signe en effet la préface de Vagabond de la beauté et décrit Everett Ruess comme un « idéaliste et un romantique. » Comme Chris McCandless, héros d’Into the wild. « Tous deux ressentaient une attirance passionnée pour les entreprises audacieuses dans des paysages vierges. » L’aventurier Everett dans les années 1930, l’aventurier Chris dans les années 90. La même idée de fuite vers la liberté et la simple beauté.

Everett Ruess, vagabond de la beauté, compilation par W. L. Rusho, traduction française par Guillaume Villeneuve, éditions Nevicata,