fbpx

Ouverture en Sardaigne : « ouvrir du bas devrait être la norme en grande voie » selon Laurent Thévenot et Symon Welfringer

Symon Welfringer lors de l'enchaînement après ouverture.

Des coulées grises qui indiquent le chemin à prendre sur la paroi en calcaire, des spits en inox, l’envie d’ouvrir de nouvelles perspectives et une profession de foi : ouvrir du bas. Voilà ce qu’il a fallu aux grimpeurs Antonin Cecchini, Symon Welfringer et Laurent Thévenot pour tracer et grimper leur nouvelle grande voie Il vento prevarrà (260 m, 8b) en Sardaigne le mois dernier. Retour sur leur dernière aventure et ce qu’ils estiment être une bonne éthique d’ouverture en matière d’équipement en escalade. 

 

« O

n peut parler de la Sardaigne et de notre ouverture d’une grande voie, mais on pourrait aussi en profiter pour parler de l’équipement des voies d’escalade de manière générale, des questionnements sur l’équipement dans ces terrains-là, du type de matos… », propose d’emblée Symon Welfringer, alors que nous nous retrouvons en centre-ville de Grenoble. Laurent Thévenot – l’autre membre de leur trio avec Antonin Cecchini – acquiesce.

Il y a un peu moins d’un mois, les trois grimpeurs s’en sont allé sur l’île de Sardaigne avec une petite liste de secteurs intéressants en tête. En résultent six nouvelles voies du 6c à 8a dans un secteur, et une nouvelle grande voie de 260 mètres en 8b dans un autre.

Habitués à ouvrir et à équiper des voies ensemble, ils ont passé quatre jours dans la paroi de Donneneittu pour équiper Il vento prevarrà, qui doit son nom aux vents extrêmes qui prédominent sur l’île. «​ Tu ne t’entends pas du tout, tu