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Escalade dans la Drôme : vers la fin des interdictions ?

Saou ©Jocelyn Chavy

Après la vague d’interdictions qui a frappé les falaises de la Drôme, l’escalade sera-t-elle de nouveau possible ? À l’initiative du Département, du Comité départemental de la FFCAM, des clubs locaux et des communautés de communes, de nouveaux accords de gestion ont été signés, concernant 17 sites naturels d’escalade dans le Diois et le Royans. Cette expérimentation d’un nouveau modèle de gestion partagée apparaît comme une porte de sortie dans l’épineuse problématique liée à la gestion et l’entretien des falaises. Et une étape significative vers une possible fin des interdictions de grimper. Enquête.

 

En 2020, suite à l’accident de Vingrau en 2010, où elle a été condamnée à payer 1,6 millions d’euros pour responsabilité sans faute, la FFME décide de supprimer toutes les conventions d’usage qui la liaient avec les propriétaires ou les gestionnaires des sites naturels d’escalade. Une décision qui, malgré l’atténuation en février 2022 de la responsabilité en cas d’accident par la loi 3DS, inquiète certains propriétaires privés, soucieux d’être tenus responsables devant la justice en cas d’accident.

De plein droit, ces derniers décident alors d’interdire l’accès à leur propriété. Résultat : à partir de l’automne 2022, dans toute la France, la pratique de l’escalade sur de nombreuses falaises se voit tout simplement interdite.

Dans la Drôme, les interdictions concernent alors plus d’une dizaine de sites dont certains considérés comme emblématiques dans les Baronnies (Plaisians et Lou Passo d’Annibal sur la commune de Buis), et dans le Royans (presque l’ensemble des secteurs de Tamée, comme