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Avalanche : tragédie dans le massif du Sancy

Une avalanche a emporté sept personnes dans le massif du Sancy, en Auvergne, ce dimanche 25 février. Deux sont indemnes, une blessée. Le terrible bilan fait état de quatre morts dont le guide de haute-montagne, un spécialiste des lieux, qui encadrait la sortie.

Il a co-fondé le bureau des guides d’Auvergne en 2015, et connaissait sur le bout des doigts ce massif du Sancy qu’il fréquentait encore la veille de la tragédie, samedi. Le guide de haute montagne David Vigouroux, 50 ans, fait partie des quatre victimes de l’avalanche survenue ce dimanche 25 février. Il était 13h30 quand l’alerte a été donnée par l’un des trois survivants. Une avalanche a emporté le groupe de sept personnes, encadrée par le guide, qui faisait une sortie dans le val d’Enfer.

Haut-lieu de l’alpinisme hivernal en Auvergne, ce vallon aux pentes abruptes est un terrain de jeu apprécié des alpinistes, situé sur l’autre versant de la station de ski du Mont Dore. C’est sans doute au sommet d’une de ses pentes que l’avalanche s’est déclenchée. Selon la Préfecture du Puy-de-Dôme, les sept victimes formait «un groupe d’alpinistes accompagné d’un guide » qui étaient encordées au moment de l’avalanche et qui «ont été ensevelies» par le glissement du manteau neigeux. Toute la station s’est mobilisée pour participer aux recherches des personnes disparues.

Le Val d’Enfer, haut lieu de l’alpinisme hivernal en Auvergne (Massif du Sancy)
©Wikimedia

Le val d’Enfer a des caractéristiques similaires aux montagnes plus hautes des Alpes, avec des couloirs séparés par des éperons raides. L’altitude, modeste, de 1600 mètres à laquelle l’avalanche est survenue n’empêche pas les conditions très hivernales de ces 48 dernières heures, où plus de cinquante centimètres de neige fraîche sont tombées très soudainement. Des conditions traduites par un risque marqué de 3 sur 5 sur l’échelle de risque d’avalanche. Selon nos confrères de La Montagne, le groupe emporté par l’avalanche ferait partie du Club Alpin Français de Vichy, encadré par le guide auvergnat David Vigouroux. Cette tragédie est la pire de ces cinquante dernières années en Auvergne, où, en 1972, deux employés de la station du Mont-Dore avaient été ensevelis.

 

 

Toutes nos condoléances aux familles des personnes disparues, ainsi qu’à leurs proches et amis.