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La Belle Étoile, comme un air de Grande course

Ski-alpinisme

La course de ski alpinisme par étape s’est imposée comme l’une des plus belles du calendrier, de l’avis des coureurs, offrant des parcours techniques de moins en moins courants dans le circuit actuel. Si les champions du monde longue distance en titre, Samuel Équy et Mathéo Jacquemoud, se sont imposés tout en maîtrise après deux jours et 5000 m de dénivelé, gambadant sur les arêtes effilées de Belledonne, les sœur Bonnel ont quant à elles survolé la course chez les femmes. 

Magnifique ! La plus belle course que j’ai pu faire ces dix dernières années ! » Samuel Equy n’est pas avare en superlatifs quand il évoque le parcours de la compétition iséroise, qui se tenait au-dessus des Sept Laux où il s’entraîne depuis ses jeunes années. Un poil de phoque chauvin, le natif du Grésivaudan ? « Peut-être, un peu ! Mais objectivement, on n’en voit quasiment plus des courses avec autant d’arêtes (1,1 km selon l’organisation, 200 selon les participants) et des passages vraiment montagne. C’est d’autant plus plaisant qu’à côté, les autres courses, notamment en coupe du monde, sont de plus en plus aseptisées. Je ne parle pas que de l’influence olympique et de la tendance des sprints et des relais. Même les individuelles sont devenues parfois un peu fades niveau paysages et ambiances sauvages. » Le champion du monde longue distance 2022 faisait équipe avec Mathéo Jacquemoud, le compère avec qui il rafla le titre. La Belle Étoile leur servait de rodage avant les