Le Parc national des Écrins fête ses 50 ans cette année. Le cinquième parc national des onze français œuvre depuis toutes ces années à la protection, la valorisation et la connaissance de la biodiversité des quelque 160 600 hectares. Retour sur les moments forts du Parc, entre sensibilisation, recherches scientifiques et avancées politiques.
Alors qu’il vient d’accueillir son nouveau directeur Ludovic Schultz, le Parc national des Écrins fête cette année ses cinquante ans d’existence. Avec pour objectif la protection, la valorisation et la connaissance de la biodiversité de cet espace, c’est l’impulsion des alpinistes, des associations naturalistes et du Club alpin français qui permettra la création officielle du Parc en 1973. Situé à la frontière entre les Alpes du Nord et les Alpes du Sud, il s’étend sur une grande partie du massif des Écrins, ainsi que sur deux départements : l’Isère et les Hautes-Alpes.
Retour sur plusieurs décennies de recherches scientifiques, d’éducation à la nature et de projets locaux, régionaux et nationaux à travers les dates phares du Parc.
Tout commence en 1913, avec la création (éphémère) d’un « Parc national de la Bérarde », lorsque l’État français acquiert 4 000 hectares de montagne sur les hauteurs de Saint-Christophe-en-Oisans (commune de l’Isère, dans le massif des Écrins). Il faudra ensuite attendre de nombreuses années pour voir apparaître, en 1970, la « Mission de création du Parc national
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