« Pensez-vous que l’alpinisme des femmes connaîtra une expansion générale et quels avantages en attendriez-vous ? », « les femmes alpinistes sont-elles sensiblement inférieures aux hommes alpinistes et dans quels rapports ? », « avez-vous déjà trouvé l’alpinisme néfaste ? » demandait en 1900 l’alpiniste anglo-allemande Maud Wundt-Walters à 28 alpinistes allemandes et autrichiennes. 124 ans plus tard, qu’en disent les femmes alpinistes ? Réponses de Marion Poitevin, Aurélia Lanoë, Fay Manners et Lise Billon.
Alors que certains peuvent peut-être encore se questionner sur l’existence d’un alpinisme féminin, l’alpiniste anglo-allemande Maud Wundt-Walters questionnait, en 1900, d’autres alpinistes allemandes et autrichiennes sur leurs pratiques en montagne. Pensaient-elles que l’organisme féminin était adapté à l’alpinisme ? Ou que l’alpinisme féminin connaîtrait une expansion ? Ainsi, une petite dizaine de questions furent envoyées, sous forme de lettres, à vingt-huit alpinistes connues.
Dont Eugénie Rochat, qui évoluait dans le massif du Mont-blanc, mais également Helene Kuntze et sa traversée du Cervin, du Grépon, de la Barre des Écrins ainsi que de la Meije. À la question « Pensez-vous que l’alpinisme des femmes connaîtra une expansion générale et quels avantages en attendriez-vous ? », l’allemande Helene Kuntze écrivait : « Tout autre sport procure du plaisir, mais ici, face à une nature grandiose et sous l’influence de cette sage maîtresse, où nous devons mobiliser tout notre sérieux et actionner toute notre force, c’est une jouissance à l’état pur qui emplit notre cœur. »
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