fbpx

Kilian Jornet sur la pente (très) raide

Couloir du Breitind, 5.6, 60°

Kilian-jornet-fiva

Quand il ne court pas, Kilian Jornet skie avec maestria des pentes extrêmes. Cette facette du personnage n’est pas la plus médiatisée et, pourtant, certaines réalisations du Catalan en la matière le rangent parmi les meilleurs skieurs de pente raide de la planète. Dernière en date, la descente du couloir du Breitind, mi-février, non loin de son domicile norvégien de Romsdal. Un monstre de 1500 mètres qui pourrait être coté 5.6, avec des passages qu’il annonce à plus de 60 degrés. On revient avec Kilian Jornet sur cette ligne incroyable, sa vision de la pente raide, mais aussi sur le topo de pente raide qu’il a sorti cet hiver avec deux amis guides locaux.

Cette année, Kilian Jornet n’est pas descendu dans les Alpes comme il en avait l’habitude pour s’aligner sur sa course de cœur, la Pierra Menta. Il concentre actuellement son énergie sur sa prochaine expédition himalayenne dont les contours demeurent encore flous. Comme à son habitude, son entraînement se centre autour du ski alpinisme lorsque la neige recouvre son terrain de jeu du nord de la Norvège. Bien plus que d’accumuler une quantité invraisemblable de mètres de dénivelés positifs, le dernier vainqueur de l’UTMB voue une véritable passion pour la pente raide.

Dessiner une ligne est quelque chose que j’aime beaucoup

La ligne du Breitind. ©Kilian Jornet

Dans le Breitind. ©Kilian Jornet

Alpine Mag : D’où vient cette passion de la pente raide ?

Kilian Jornet : Au tout début, j’ai découvert la discipline avec Stéphane