À 35 ans, la skieuse Tiphaine Duperier explore toujours de nouvelles lignes sur des montagnes de très haute altitude. Denali, Gasherbrum II, Shishapangma mais aussi les sommets de la Tarentaise et de Géorgie, comme au printemps dernier avec la kayakiste Nouria Newman. Sommets atteints ou non, toutes les expéditions nourrissent la guide de haute montagne qui puise sa motivation dans la découverte, « le partage avec les copains, les émotions, les souvenirs. » Rencontre.
C‘est un peu la course en ce moment pour la skieuse et guide de haute montagne Tiphaine Duperier. Pisteure secouriste à Val d’Isère jusqu’à l’année dernière, elle travaille sur les Coupes du monde de ski à Val d’Isère. Et puis elle n’est pas très friande des interviews parce que « ce n’est pas évident cette mise en valeur, plein de gens font des trucs supers ! » Mais elle accepte de se plier au jeu, et avec brio.
D’elle, on connaît ses nombreuses et fulgurantes descentes à ski de montagnes de (très) haute altitude. Le Shishapangma, le Denali, le Laila Peak, le Gasherbrum II, avec son fidèle acolyte Boris Langenstein, Tiphaine Duperier passe des heures à l’autre bout du monde pour tracer de nouvelles pentes – souvent des premières. Mais elle ne s’arrête pas là ! Au printemps 2023, accompagnée de la kayakiste Nouria Newman et après plusieurs jours de kayak, l’originaire du massif des Bauges dévalait à ski le versant nord-ouest de l’Ushba (4 710 m), en Géorgie.
Si elle se familiarise
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