Le Dhaulagiri I, « Montagne blanche » en sanskrit, est le 7ème plus haut sommet des 14 8000. Il s’élève en rive droite, à l’ouest, de la profonde vallée de la Kali Gandaki au Népal.
Sommet entièrement népalais – moins de 40 kilomètres à vol d’oiseau le sépare de l’Annapurna I (8 091 m), qui lui s’élève à l’est en rive gauche de la Kali Gandaki – le Dhaulagiri I est la plus haute cime du Dhaulagiri Himal. Dans ce massif culminent à plus de 7000 mètres les Dhaulagiri II à VI. Le Dhaulagiri I est une montagne à quatre versants imposants, isolée des autres : les vents, à partir d’une certaine altitude, y sont souvent très forts.
C’est une montagne constituée
de quatre versants imposants
Le versant nord, le moins raide et le plus neigeux des quatre, large et bordé par les arêtes nord-est et nord-ouest, est le théâtre des premières tentatives d’ascension dès l’ouverture du Népal aux étrangers, en 1950. Les faces Est, sud et ouest sont bien plus raides et techniques, lieux d’exploits en style alpin : on pourrait citer la première de la face Est en 1980, par Alex McIntyre, Voytek Kurtyka, René Ghilini et Ludwik Wilczyczynski, ou encore le solo dantesque du Slovène Tomaz Humar en face sud, en 1999.
CET ARTICLE EST RESERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.