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Everest, 8 848 m : voies normales népalaise et tibétaine

L’Everest, 8848 m, sommet des sommets. Chomolungma en tibétain, Sagarmatha en népalais. Le point culminant de la planète a trois versants gigantesques, deux chinois au nord et à l’est, d’où s’écoulent les glaciers du Rongbuk et du Kangshung, et un népalais au sud-ouest, où déferle le glacier du Khumbu. Géant oblige, nous vous racontons ici l’histoire de ses deux voies normales, versant népalais (col sud) et versant tibétain (par le col nord). 

L’Everest possède trois versants délimités par trois arêtes longues de plusieurs kilomètres : l’arête ouest et l’arête sud-est, frontières, puis en territoire chinois l’arête nord-est, d’où descend depuis 8400 mètres, comme une médiane du versant nord, une arête nord secondaire.

L’histoire, et les usages à travers les décennies, feront des arêtes nord puis nord-est par le col nord côté tibétain, et de l’arête sud-est par le col sud côté népalais, les deux voies normales de l’Everest.

Une conquête aux racines géopolitiques

Tout commence vraiment en 1921, côté tibétain. Les Britanniques colonisateurs des Indes convoitent la première ascension, mais le Népal a résisté à l’Empire, ce qui interdit l’accès par le sud et le Khumbu. Il faut passer par le nord, c’est-à-dire par Darjeeling en Inde, puis par le Sikkim et le haut plateau tibétain, pour rejoindre le glacier du Rongbuk et le pied de l’Everest : une expé dans l’expé.

Les Anglais, déterminés, vont mener là 8 tentatives jusqu’au début de la deuxième guerre mondiale, atteignant des records en altitude, mais pas le sommet. Les plus célèbres