Fanny Schmutz, David Marret, Jean-René Minelli, Lise Billon, Hugues Chardonnet… Ce recueil prend le temps de donner la parole à une quinzaine de guides de haute montagne avec l’objectif de dessiner le portrait du métier de guide, «un métier pas comme les autres. » Simon Parcot et Paul de Chatelperron font équipe pour rendre hommage à la montagne « qui lie et délie les êtres, ainsi qu’à ces hommes et ces femmes aux mains calleuses qui gagnent leur vie à essayer de ne pas la perdre. »
L’un est écrivain et poète, l’autre peintre et illustrateur. Leurs deux talents artistiques se mèlent magnifiquement bien, notamment pour permettre à Hélias Millerioux de raconter sa chute dans une crevasse alors qu’il se rendait au sommet du mont Blanc avec un client. Simon écrira qu’ « Hélias fait donc de l’alpinisme épique, celui des contes et légendes modernes, qui se montre sur les écrans géants des cinémas d’Europe et fait fantasmer les foules urbaines. »
Le risque, c’est comme le sel,
un peu, ça relève le plat
Trop, c’est dégueulasse.
philippe Guillaume
Carnet de guides, Simon Parcot & Paul de Chatelperron, Ed. Glénat, août 2023
Entre vallées et rencontres, on lit les anecdotes des aspirants et guides en partageant leurs émotions, on admire les dessins de Paul de Chatelperron, on s’évade avec eux. Si Patrick Guillaume résume que « le risque, c’est comme le sel, un peu, ça relève le plat, trop, c’est dégueulasse », Laetitia Chomette se souvient de
CET ARTICLE EST RESERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.
