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Ski et handicap : comment profiter de la montagne, des stations jusqu’aux pistes ?

De décembre à avril, plus de deux millions de touristes sont attendus sur les pistes de ski alpines. Parmi eux, des personnes en situation de handicap mental, physique, visuel, auditif ou psychologique. Chaque déficience peut être compensée par un aménagement de l’environnement social et physique : prêt de fauteuil de ski, moniteurs formés à la langue des signes, adaptation du vocabulaire explicatif… Comment les Alpes se défendent-elles sur ce sujet ?

Les problématiques d’accessibilité s’accroissent en hiver. La caractéristique climatique et topographique des Alpes pose la question de l’autonomie. Florian Drillon, trésorier de l’association Amont à Tignes explique : « La neige, c’est un problème. Les infrastructures ont été validées avec les normes Personnes à Mobilité Réduite (PMR) l’été, sauf qu’avec la neige, les trottoirs n’existent plus, plein de choses changent. Par exemple, la piscine, elle est géniale, ils ont pensé à tout : ascenseur, accès au bassin, sanitaires… Mais pour y accéder en hiver, c’est un problème. Même moi, j’arrive pas à pousser un fauteuil roulant pour y aller. »

Si des problématiques d’accessibilité demeurent, Tignes est une station réputée « handi-friendly » avec l’accueil des jeux paralympiques d’Albertville en 1992 qui l’a amenée à se développer en conséquence. La Plagne, Megève, Combloux, Le Grand Bornand et Val Thorens font aussi partie des stations considérées relativement accessibles. Si l’accessibilité générale des Etablissements Recevant du Public (ERP) est une obligation depuis la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, se pose la question des loisirs.

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