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Céüze en 2024 : station fantôme ou avant-gardiste ?

La station de Céüze, fermée en 2020. ©Jocelyn Chavy

Les remontées mécaniques de la station de moyenne montagne Céüze 2000 sont à l’arrêt depuis 2018 en raison du manque d’enneigement. Connue pour ses falaises, la montagne de Céüse fait face aux questionnements actuels sur la transition des territoires de montagne, entre après-tourisme, modèle économique incertain et environnement. Mais finalement, est-ce que « les retards d’aménagistes d’hier » que l’on retrouve à Céüze pourraient être les atouts d’adaptation climatique d’aujourd’hui ? C’est ce que suggèrent les sociologues Anouk Bonnemains et Cécilia Claeys.

Céüse et ses voies d’escalade extrêmes et mondialement (re)connues. Mais aussi Céüse et sa station de ski Céüze 2000 – oui oui, avec un « z », et à 2000 mètres d’altitude. À l’heure de l’accentuation des irrégularités d’enneigement, quelle est la trajectoire territoriale de cette station de moyenne altitude ? Quelles adaptations et évolutions socio-environnementales s’y exercent ? Quelles pratiques de plein air sont proposées dans cette « station fantôme » ?

En juillet 2020, nous vous présentions le bilan d’une étude portant sur l’usage « récréatif » du lieu, une analyse des modalités de fréquentation et de leur impact environnemental, notamment avec l’utilisation massive de la voiture.

En ce début de 2024, où en est Céüse ? Quel avenir s’offre à cette montagne « dont les remontées mécaniques sont inertes depuis 2018 », comme le statuent les sociologues Anouk Bonnemains et Cécilia Claeys dans leur récent travail « Saisir les oppportunités de ses vulnérabilités ? Trajectoire territoriale d’une station de moyenne montagne, Céüze 2000 »