Une liste de courses plus étoffée, tant en nombre qu’en qualité, sera requise dès 2025 pour les candidats à l’examen probatoire de l’aspirant-guide de haute montagne, à l’Ecole nationale de ski et d’alpinisme (ENSA) de Chamonix. Les explications de François Marsigny, directeur du département alpinisme depuis 2016.
Sésame pour rentrer en formation au métier de guide de haute montagne à l’ENSA de Chamonix, l’examen probatoire français a toujours été la première étape d’un cursus long et exigeant. Pré-requis au « proba » pour tout candidat et depuis des décennies : une liste de courses devant témoigner d’une expérience solide de l’alpinisme, cadrée par des critères de terrain, des niveaux de difficulté technique et d’engagement.
Ces critères, ainsi que le nombre de courses à présenter, vont augmenter à partir de l’an prochain (les inscriptions au probatoire 2024 sont closes depuis la mi-janvier, ndlr). Si des modifications d’une telle mesure ont été apportées à trois reprises depuis une quinzaine d’années, celles prévues pour 2025 coïncident aussi avec une évolution plus globale de la formation. Éclairages de François Marsigny, professeur à l’ENSA de 1998 à 2015 et directeur du département alpinisme de l’école depuis 2016.
on revient à 55 courses standard UIAGM
François Marsigny
La Meije (3 983 m) en Oisans où il n’est pas interdit aux candidats de bivouaquer, ou de réaliser des voies en dehors des classiques… ©MR
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