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Alibaba, belle croix pour Solène Amoros et Katherine Choong

Solene Amoros dans Alibaba ©Melanie Cannac

Elles rêvaient de s’offrir l’une des grandes voies les plus belles et les plus dures de France. Les grimpeuses Solène Amoros et Katherine Choong sont venues à bout d’Ali Baba (250 mètres, 8a+ max) avec style, après trois jours et trois nuits passés en paroi. Entretien sur cette aventure façon big wall, à grand renfort de sororité.

Ali Baba n’est pas n’importe quelle grande voie : 250 mètres de gros dévers nichés dans l’arrière-pays niçois. 8 longueurs, dont six dans le huitième degré (8a+ max). Équipée et libérée en 2004 par Philippe Mussato, elle est considérée comme l’une des grandes voies les plus belles et les plus dures de France. Il n’en fallait pas moins pour tenter Solène Amoros et Katherine Choong. La Française et la Suissesse, qui grimpent respectivement dans le 8c+ et le 9a en falaise, se sont mises au défi d’enchaîner la voie depuis le bas, sans jamais remettre le pied au sol. Bilan : elles ont passé trois jours (et demi) et trois nuits en paroi, sur les hauteurs du village d’Aiglun, accompagnées de la photographe Mélanie Cannac. Entretien croisé.

Comment est né le projet de grimper Ali Baba ensemble ?

Solène Amoros : L’idée est venue l’an passé. Avec Katherine, on se connaît depuis quelques années puisqu’on a d’abord fait de la compétition ensemble. On a arrêté à peu près au même moment et on s’est mises à faire beaucoup de falaise et de grandes voies dures. Un jour, elle m’a contactée pour qu’on aille