Le 16 et 17 mars 2024 se tenait dans le massif de la Chartreuse la deuxième édition de l’Escarpade, un « challenge sportif et pédagogique ». Dans les faits, l’Escarpade 2 c’était : 29 participants, tout autant de vélos et de paires de skis, une nuit au gîte de la « Ruche à Giter » à Saint-Christophe-sur-Guiers , des ateliers pédagogiques, une soirée débat avec Eline Le Menestrel. Trop peu de neige mais de sacrées rencontres autour du vélo-ski. Reportage.
Depuis quelque temps, la ferveur du vélo-ski prend de l’ampleur dans la région grenobloise. Fruit d’une conscience écologique en éveil, associée à une soif d’effort et de glisse, la pratique dépasse désormais les cercles d’acharnés de la pipette et de la pédale – pour ne pas citer un certain Pierre Gignoux et ses Mont-Blanc à la journée. La raison de cet engouement, un questionnement commun : comment aller skier et profiter de la montagne sans alourdir un bilan carbone déjà bien assez conséquent ?
le trajet n’est plus un moyen
mais une partie intégrante de l’aventure
Une question que Louis Didelle et Bastien Diligent, les deux passionnés de 24 ans à l’initiative de l’Escarpade se sont aussi posés alors qu’ils arpentaient les cimes de Belledonne, leur massif de prédilection. Il y a quelques années, les anciens camarades de lycée originaires de la vallée du Grésivaudan décident de se passer de la voiture et d’enfourcher leur deux-roues pour s’élancer à l’assaut des sommets.
Plus d’aventure, plus de défi,
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