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Rencontre avec Nirmal Purja, l’alpiniste universel

Nirmal Purja. ©Ulysse Lefebvre

Nirmal Purja a fait un arrêt aussi express que surprenant en Isère pour parler devant la presse de ses futurs projets, en collaboration avec une entreprise locale de l’outdoor. L’occasion de  poser quelques questions à l’une des stars de notre TOP 100 2022, alors que sa notoriété a fait un bond de géant grâce au documentaire Netflix relatant son record d’ascension des 14 8000. « Soyons brutalement honnête, si ça avait été fait par un alpiniste occidental, les médias en aurait parlé dix fois plus » y disait-il en conclusion. Depuis, il semble s’être adouci. 

Nims, après ce que tu as accompli, peux-tu dire s’il y a un style népalais, tout du moins un esprit différent des autres quand il s’agit de gravir une montagne ?

« Je ne pourrais pas dire, chacun est différent. »

Alors pourquoi les Népalais ont-ils réussi les premiers le K2 en hivernale ?
« C’est simple. Parce que ce sont les meilleurs au-dessus de 8000 mètres. Parce que c’est notre terrain notre de jeu, parce qu’on a huit des 14 8000 au Népal. On laisse le Dawn Wall à Alex Honnold, ce n’est pas notre affaire. »

Alors pourquoi les Népalais ne l’ont pas fait avant ?
« Parce que je n’étais pas là ! »

Nims ou la confiance en soi

L’échange fait rire l’assemblée de journalistes venus le voir et résume parfaitement l’assurance hors du commun de Nirmal Purja, d’aucuns diront son arrogance.

On l’attendait plutôt à Paris, à faire