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Chartreuse : une partie de la réserve naturelle bientôt interdite d’accès ?

©David George

Depuis près de 20 ans, l’accès à une partie de la Réserve naturelle des Hauts de Chartreuse est source de conflits entre randonneurs et un propriétaire. En 2021, un randonneur y filme son agression physique. Alpine Mag révèle que la justice n’a pas donné suite malgré la preuve accablante fournie à la police. Dans ce contexte, une nouvelle loi visant à limiter l’engrillagement vient renforcer le droit des propriétaires. Face à cette épée de Damoclès qui menace non seulement l’accès à la Tour Percée, mais aussi aux alpages et à des sentiers GR, la Fédération française de randonnée et le Parc naturel régional de Chartreuse semblent impuissants.

«Itinéraire à découvrir dans la discrétion et le respect de la nature, et si possible en dehors des jours d’ouverture de la chasse », voici l’étonnante précision que l’on peut lire en préambule de la description de l’itinéraire de la Tour Percée sur le site CampToCamp.

Tout part de là. Une arche naturelle située sur les contreforts de la Réserve naturelle des Hauts de Chartreuse, entre Grenoble et Chambéry, et divulguée au grand public en 2006 par Pascal Sombardier dans son ouvrage Chartreuse inédite aux éditions Glénat.

La situation s’est dégradée depuis, déplore Pascal Sombardier, rencontré pour nous partager sa connaissance du dossier : « ça ne concerne plus seulement la Tour Percée mais d’autres randonnées bien plus traditionnelles et historiques ». L’alpiniste, éditeur et auteur de nombreux livres et topos sur la montagne, et spécialiste des arches naturelles,