Le Makalu, « The Great Black » pour ses rochers noirs, est le 5ème plus haut sommet du monde. Longtemps donné à 8 463 mètres, les cartes népalaises l’affichent désormais à 8 485. Comme ses voisins le Lhotse, l’Everest puis le Cho Oyu, tous situés à moins de 30 kilomètres vers l’ouest, le Makalu marque la frontière entre le Népal et le Tibet (Chine).
Le Makalu est une (vraie) pyramide, à quatre faces et quatre arêtes. Le versant nord-nord-est et la face est-sud-est sont chinois, séparés par l’arête Est ; les faces sud et ouest sont népalaises, divisées par le fameux pilier ouest. Arêtes nord-ouest et sud-est sont frontières.
La vision d’Hillary
Les premières vraies reconnaissances du Makalu remontent à 1921, et sont menées par l’expédition britannique de la Royale Geographic Society. Elle a jeté son dévolu sur le versant nord chinois de l’Everest, mais les hommes d’Howard-Bury observent le côté nord du Makalu depuis la vallée du glacier Kangshung : le versant nord-est du Chomo Lonzo, mixte, raide et gigantesque, soutient une haute combe glaciaire qui pourrait conduire au sommet…
Trente ans passent, seuls l’Everest et le Kangchenjuga ont compté dans cette partie de l’Himalaya, principalement pour des raisons géopolitiques, mais lors d’une nouvelle expé britannique à l’Everest, à l’automne 1951 et cette fois-ci côté Népal,
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