Ce 5 octobre, la juge du référé-liberté du tribunal administratif de Marseille a rejeté la requête que les associations environnementales avaient déposée le 20 septembre face au lancement des travaux du téléphérique sur le glacier de la Girose. Compte tenu de l’engagement de la SATG à commencer les travaux de terrassement des fouilles du pylône au printemps 2024, le risque imminent de destruction de l’androsace du Dauphiné, espèce protégée au niveau national et présente à proximité, n’a pas été reconnu. Décryptage.
Les travaux de construction du 3ème tronçon de téléphérique sur le glacier de la Girose à La Grave (SATG, SATA Group) ont démarré en catimini à la mi-septembre, alors que la légalité du permis de construire est encore débattue au fond au tribunal administratif de Marseille. Dimanche 24 septembre dernier depuis le col du Lac à 3000 mètres d’altitude, les associations requérantes (1) et des dizaines de leurs sympathisants le constataient : sur le rognon rocheux du glacier devant accueillir le pylône de l’installation, de la machinerie, des baraquements de chantier et toute une série de pieux érigés sur la crête ouest du rognon étaient visibles.
Si ces travaux sont autorisés depuis la délivrance début avril dernier du permis de construire – non définitif jusqu’à l’issue des débats sur sa légalité – les opposants au projet ont estimé que le risque de destruction de l’androsace du Dauphiné, espèce protégée dont plusieurs stations ont été relevées dans un rayon de 50 mètres autour du pylône prévu, et
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