C’est « une inconséquence criante » du préfet des Hautes Alpes vis-à-vis de la protection de l’androsace du Dauphiné sur le rognon rocheux du glacier de la Girose qui a motivé la requête, fin septembre en référé-suspension, des associations environnementales(*) opposées au projet de 3ème tronçon du téléphérique de La Grave. La juge des référés au tribunal administratif de Marseille a fixé audience des parties, mais rejeté la requête, lundi dernier. Les associations, qui seront à Paris pour le One planet – Polar summit, n’excluent pas de former un recours en cassation devant le Conseil d’État.
Le 30 octobre dernier, les associations de protection de l’environnement dressées contre la poursuite des travaux du 3ème tronçon de téléphérique à La Grave sur le rognon rocheux du glacier de la Girose ont vu une nouvelle fois leur requête, déposée fin septembre et cette fois contre le préfet des Hautes Alpes Dominique Dufour, rejetée par le tribunal administratif de Marseille et la juge des référés Mme Lopa Dufrénot.
Informées de l’expertise écologique menée en début d’été par le CNRS sous contrôle de l’Office français de la biodiversité, expertise révélant la présence de l’espèce protégée androsace du Dauphiné sur le lieu des travaux d’implantation du pylône prévu, les associations requérantes avaient saisi le préfet Dufour le 26 juillet : elles le mettaient alors en demeure d’enjoindre la SATG, exploitante du téléphérique et maître d’ouvrage, de déposer une demande de dérogation espèces protégées, dérogation permettant d’altérer ou dégrader l’habitat des androsaces –
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