Devenue mythique au fil années, Sierre-Zinal vient de fêter sa cinquantième édition, et on pourrait dire que tout coureur de montagne qui se respecte doit un jour fouler ce parcours inchangé depuis 1974 pour se confronter aux légendes de la discipline.
Sierre-Zinal. Ce nom résonne comme un mythe. La légende s’est patiemment construite depuis sa création en 1974, à une époque où l’on envisageait avant tout son jogging sur la route ou sur une piste d’athlétisme, et où le terme de trail était encore loin d’être usité (l’avènement du trail moderne datant de 1977, avec la création de la Western States aux États-Unis). Proposer un parcours de 31 km et 2200 mètres de dénivelé positif paraissait alors incongru. Les sceptiques se turent rapidement face au succès immédiat du concept, porté par l’avènement de la « course en liberté » à l’orée des années 70.
Le mouvement était incarné en Europe par la revue suisse Spiridon. Elle fit très rapidement de Sierre-Zinal une vitrine de sa Coupe internationale de la montagne (CIME). Le plateau s’étoffa rapidement. Le Val d’Anniviers, théâtre majestueux de la compétition, devint dès lors le point de passage obligé des meilleurs coureurs en montagne du monde, chaque mois d’août. Sans oublier l’engouement populaire de toute la vallée. 5000 personnes, dont certaines partant à 4h30 du matin, s’élancent sur le sentier entre Sierre et Zinal.
L’autre légende de la course en montagne des année 2000, le kiwi Jonathan Wyatt, tenant du précédent record (établi en 2003) avant
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