Un permis pour le mont Blanc en 2019 ! C’est une révolution, mais pas de celles qui épousent la liberté. Certes, il y a trop de monde sur le mont Blanc version St-Gervais. Une gestion difficile de l’hébergement sur la voie normale. Faut-il pour autant ouvrir la boîte de Pandore ? Éléments de réflexion.
undi 3 septembre était jour de rentrée à la Préfecture de Haute-Savoie. Mais c’est aussi le jour où une décision était prise : celle d’établir les contours d’un futur permis d’ascension pour le mont Blanc. La réunion chez le préfet Lambert a rassemblé des élus, des professionnels (guides et secouristes), et des représentants de la FFCAM, qui gère les refuges de la voie normale du mont Blanc. Sur les réseaux sociaux le maire de Saint-Gervais Jean-Marc Peillex écrit : « ENFIN ! Une décision consensuelle a été prise lors d’une réunion organisée par le préfet Lambert. Je suis fier d’annoncer qu’en 2019, le mont Blanc ne sera plus bafoué. Réservation obligatoire en refuge et un quota d’ascensionniste par jour sera fixé ». Confirmation de la préfecture : c’est un coup de tonnerre pour les alpinistes, a fortiori prétendants au mont Blanc. Le vindicatif maire de Saint-Gervais milite depuis des années pour réglementer l’accès au mont Blanc, taper sur les doigts de ceux qu’il appelle les « bouffons du mont Blanc ». Il est non seulement parvenu à convaincre les autorités qu’il y a un problème d’accès au mont Blanc, mais si un permis est effectivement
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