La synthèse du 6ème rapport d’évaluation du GIEC présente les connaissances sur le changement climatique, ses impacts et les risques associés. Ludovic Ravanel énumère les points forts de ce rapport et rappelle que, « si nous voulons conserver ce monde simplement vivable », il y a extrême urgence à réduire nos émissions. Sans perdre de vue que la montagne subit le réchauffement climatique plus fortement et plus rapidement.
Publiée lundi dernier, la synthèse du 6ème rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) (AR6) résume les trois Rapports des Groupes de Travail publiés en 2021 et 2022, ainsi que les Rapports Spéciaux publiés en 2018 et 2019. Elle a été validée par les représentants des 195 États membres du GIEC. Nous disposons ainsi d’un état des connaissances acquises entre 2015 et 2021 sur le changement climatique, ses impacts, et les risques associés.
Elle traite également des mesures d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. L’un des points forts de ce dernier volet du 6ème rapport est d’appuyer sur l’interdépendance profonde qui existe entre le climat, les écosystèmes, la biodiversité et les sociétés humaines. En d’autres termes, le bien-être humain et le devenir de l’Homme sont totalement dépendants de l’atténuation du changement climatique et de la santé des écosystèmes.
Quelques éléments forts issus de ce rapport :
- les émissions de CO2 entre 1850 et 2020 ont été de 2400
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