L’industrie du ski n’a jamais été aussi florissante en France. Pourtant les nuages s’accumulent à nouveau sur les domaines skiables. Au congrès de leur syndicat, qui se tient à Lyon, la question de la facture énergétique est sur toutes les lèvres. La sobriété énergétique sera-t-elle le fruit des actions de réduction de consommation d’énergie déjà enclenchées depuis deux ans, ou celle, contrainte, des prix de l’énergie ? On fait le point sur les domaines skiables, dopés à l’optimisme, aux bons résultats et au soutien sans réserve des élus.
Ne lui dites pas que les domaines skiables découvrent les économies d’énergie en raison de l’explosion du coût de celle-ci : Alexandre Maulin rappelle que Domaines Skiables de France (DSF, le syndicat regroupant les remontées mécaniques) a lancé sa feuille de route environnementale en 2020, lors du congrès de Grenoble. Deux ans plus tard, le président de DSF constate que le sujet de l’énergie « fait monter la tension » dans les stations et rappelle les engagements pris par les domaines skiables de baisser la consommation d’énergie et de viser la neutralité carbone en 2037. « Je n’irai pas jusque’à dire que la Ministre Élisabeth Borne, qui a demandé des économies d’énergie, s’est inspirée de nous, mais presque ! Nous avions déjà décidé, il y a deux ans, de baisser de 10% notre consommation d’énergie » rappelle Alexandre Maulin.
Manière de dire que les stations n’ont pas attendu le gouvernement. La situation est plus critique que ce que DSF dit en
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