Louis Maréchal est éleveur-berger dans le massif du Taillefer, en Isère. Depuis sept étés, il emmène son troupeau dans le vallon de Vaunoire pour les quatre mois d’estive. Sans cacher son amour pour le métier, le jeune berger nous raconte les conséquences de la cohabitation tendue avec le loup pour lui-même, son troupeau et les visiteurs de passage. Reportage.
«J‘ai eu la « chance » d’apprendre mon métier avec le loup. Mon père, berger lui-aussi, a arrêté avec l’arrivée des loups. Ça ne lui semblait plus être le même métier », raconte Louis Maréchal, 24 ans, berger dans le vallon de Vaunoire (massif du Taillefer) en Isère. Le métier de berger est confronté à de nouveaux défis dans une montagne à partager entre le tourisme, l’élevage, l’agriculture, la faune et la flore. « La montagne est un espace de loisir, mais avant tout une ressource économique, un lieu de vie et de travail », nous confiera Louis quelques minutes après notre rencontre dans sa petite bergerie juchée en dessous de Plancol.
Nous avons pris contact avec ce berger indépendant afin de passer 48 heures à ses côtés pour découvrir son quotidien et échanger avec lui sur ses motivations, ses revendications et les enjeux de son métier. En plein mois d’août, départ de la randonnée au parking de Moulin Vieux à Lavaldens, tente, sacs de couchage et vivres sur le dos.
Un peu moins
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