Le domaine skiable de Saint-Pierre de Chartreuse-Le Planolet (massif de Chartreuse) est terrain pilote pour le projet européen TranStat. L’objectif est de cerner comment élus, socio-professionnels, habitants et touristes appréhendent le devenir de leur territoire face aux effets du changement climatique. Et de trouver des axes de réflexion vers un tourisme durable pour cette station de moyenne altitude qui n’est pas rentable. État des lieux et ébauches de solutions.
La Cour des comptes l’indique noir sur blanc dans son dernier rapport « Les stations de montagne face au changement climatique » de février 2024 : « certaines exploitations sont fortement déficitaires et leur survie est menacée à court terme sans intervention massive de la collectivité de rattachement : Chalmazel, Le Mont-Dore, Val Louron, Puyvalador, Auron ou encore Saint-Pierre de Chartreuse. » Le modèle économique des stations de ski s’essouffle. Les collectivités de rattachement doivent s’investir pour enclencher une transition.
Après Autrans-Méaudre, prenons l’exemple du domaine skiable de Saint-Pierre de Chartreuse – Le Planolet dont les communes (et l’association Nouvelles Traces en Chartreuse) ont engagé une réflexion sur le sujet. Ce territoire est également terrain pilote pour le projet européen TranStat (Transitions des Stations).
Mardi 30 janvier dernier, à Saint-Pierre d’Entremont, l’adjoint au commissaire du massif des Alpes à l’Agence nationale de la cohésion des territoires Nicolas Gouvernel était présent à la présentation publique de l’étude : « Nous (l’État) sommes engagés et avons fait le pari que nos territoires avaient besoin d’un accompagnement à l’échelle
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