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Ski alpinisme et JO : vraie avancée ou pacte faustien ? 

De la joie à la déception. En 2021, le ski alpinisme fêtait enfin son entrée dans la famille olympique. Un an plus tard, l’olympisme a un goût amer pour nombre de pratiquants et fans de ce sport. Le CIO n’a conservé que les épreuves ultra-explosives et en circuit que sont le sprint et le relais mixte, loin des sommets. Faudrait-il alors bouder les JO ?

«S imulacre de ski alpinisme », « blague », « honteux »… c’est peu dire qu’une partie de la communauté du ski alpinisme était déçue, en juin dernier, lorsque le Comité international olympique (CIO) a annoncé qu’il ne retenait que le sprint et le relais mixte comme épreuves aux Jeux de Milan-Cortina 2026. À la trappe l’épreuve individuelle, pourtant course reine en coupe du monde. Comme si la prophétie de Kilian « Nostradamus » Jornet se réalisait.

Mettre des peaux de phoque sur 200 mètres de piste,
ce n’est pas ça le ski alpinisme

« On a tous été déçus, forcément », regrette Xavier Gachet, détenteur du petit globe de cristal de l’individuelle, l’hiver dernier. Voir l’épreuve où il brille retirée de l’agenda olympique a de quoi l’agacer. Le second meilleur français de la saison en indiv, son compère William Bon Mardion, vétéran du circuit, y va plus franchement : « Mettre des peaux de phoque sur 200 mètres de piste, ce n’est pas ça le ski alpinisme. Les Jeux étaient l’occasion de montrer au monde entier des skieurs évoluant sur des vrais sommets. Le