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Les passerelles himalayennes, atout à double tranchant

Nouveau projet à Chamrousse

Passerelle sur le lac du Monteynard, Isère ©JC

Attractions supplémentaires, les passerelles himalayennes (des gorges du Lignon, des gorges de la Romanche, du lac de Monteynard, …) sont promues comme un atout touristique par les constructeurs et offices de tourisme. Mais le sont-elles aux yeux des riverains et des randonneurs ? En Isère, le nouveau projet de la Croix de Chamrousse serait, selon ses promoteurs, un moyen de répartir l’affluence dans cette zone prisée, proche de Grenoble.

La passerelle himalayenne des gorges du Lignon fait 268 mètres de longueur (pour 78 mètres de hauteur). Au cœur de gorges sauvages, elle permet aux piétons (et vttistes) de relier Grazac et Saint-Maurice-de-Lignon (Haute-Loire). Si le projet offre un accès entre les deux rives et des vues remarquables, il fait venir beaucoup de touristes depuis son ouverture (avril 2022). Tellement de touristes que les habitants des deux hameaux limitrophes protestent : « Une marée humaine telle qu’on ne peut pas sortir de chez soi » , « non à la pollution touristique » clament les riverains.

Visuel du projet de la Croix de Chamrousse. On aperçoit, légèrement à gauche, la passerelle himalayenne.

Visuel complet du projet de la Croix de Chamrousse. 

Au nom du tourisme
est-il juste d’implanter des installations métalliques ?

L’accès aux passerelles est gratuit, des parkings sont aménagés aux alentours et l’approche se fait à pied. De nouveaux itinéraires de randonnée vont d’ailleurs être mis en place ou le sont déjà. Mais plus qu’une simple attraction, les initiateurs du projet dans les gorges