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Éloge du splitboard avec Pierre Tardivel

Pierre Tardiveldans un couloir des Aravis ©Sandra Stavo-Debauge

Le splitboard, c’est plus qu’un snowboard coupé en deux : c’est un nouveau monde qui s’est ouvert pour les pratiquants en montagne. Une montée plus facile, et une descente toujours plus simple quelles que soient les conditions de neige. Pierre Tardivel l’a bien compris. Il a passé trois décennies skis aux pieds à ouvrir de nombreuses premières en pente raide, de la face nord du mont Dolent au Nant Blanc en passant par les Autrichiens aux Courtes et le Grand Pilier d’Angle. Et puis, à ses 50 ans, Tardivel a changé : il s’est mis au snowboard. Il écume désormais son massif préféré, les Aravis, en splitboard. Comme Xavier de le Rue, Élodie Mouthon, Francis Maxit et Bertrand Delapierre, il n’y voit que des avantages.

Que le snowboard donc le splitboard ait bien des avantages, le skieur de légende qu’est Pierre Tardivel l’a bien compris, lui qui a troqué ses skis pour un splitboard il y a dix ans. En 2014, âgé de cinquante ans, Pierre Tardivel a opté pour le splitboard, dès que le matos a été abouti, sans quoi il aurait splité bien avant, nous a-t-il confié. Il a bien compris l’intérêt de cet instrument de glisse sur la neige, lui qui aime aussi le surf.  S’il est l’un des rares skieurs qui soient passé du ski au snowboard, c’est que peu de skieurs y croient, « la plupart des skieurs pensent que c’est un handicap d’avoir un snowboard. C’est parce qu’ils ne skient pas assez souvent