Le guide Christophe Profit comparaissait ce jeudi 20 avril 2023 devant le tribunal correctionnel de Bonneville pour le vol de pieux installés l’été dernier sur l’arête des Bosses. Le maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, qui avait porté plainte, n’était pas présent à l’audience.
De notre journaliste à Bonneville (Haute-Savoie),
La veille de son procès, Christophe Profit était encore dans le Val d’Aoste, à guider des clients en ski de randonnée. Mais, ce jeudi, le célèbre alpiniste et guide de haute montagne de Chamonix a dû redescendre au fond de la vallée pour être jugé au tribunal correctionnel de Bonneville (Haute-Savoie), afin de répondre du vol de quatre pieux placés sur la voie d’accès au mont Blanc l’été dernier.
Les ancrages métalliques de la taille d’un homme y avaient été fixés dans la glace par la compagnie des guides de Saint-Gervais. « Ils ont été placés sur l’arête des Bosses (à 4600 m d’altitude) pour sécuriser celle-ci, alors qu’une crevasse importante s’est formée au milieu de l’itinéraire », avait alors justifié son président, Oliver Bégain. Cet aménagement avait été fait en concertation avec la compagnie des guides de Chamonix et le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM).
Inacceptable pour Christophe Profit. Il a d’abord enlevé deux premiers pieux le 10 juin 2022, puis les deux restants le 13 juillet suivant. La mairie de Saint-Gervais, qui avait financé la pose des pieux (plusieurs milliers d’euros entre la rotation de l’hélicoptère et l’embauche de trois guides), avait porté plainte
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