Circuit court, production locale, réseaux paysans : des termes que l’on emploie de plus en plus souvent, encore plus en cette période de confinement, qui semble avoir révélé une pratique encore trop marginale au plus grand nombre. Pour une fois, regardons la montagne non pas comme un terrain de jeu, mais par la lorgnette de ceux qui l’habitent et la façonnent à l’année. Peut-être ont-ils des choses à nous apprendre sur le monde de demain ?
Le confinement est partout, dans toutes les bouches et dans tous les medias, même ici. A force d’en parler, la montagne s’efface derrière la réalité qu’opposent les murs de nos appartements et maisons. Si on ne peut plus aller se dépenser en montagne, il y en a qui ne l’ont pas quitté et qui y vivent à l’année. Bizarrement, ce ne sont pas ceux-là qu’on remarque le plus dans la presse spécialisée,
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