À la pointe de la cartographie en France, l’IGN a la charge de décrire avec précision le territoire national, facilitant ainsi l’exploration des montagnes. Depuis les années 2000, la transition numérique a profondément transformé l’accès à ces cartes topographiques. Mais comment sont représentés les sentiers, et comment les cartes sont-elles actualisées, notamment après une catastrophe naturelle ? Grâce à l’expertise de la Fédération Française de Randonnée Pédestre, les tracés et légendes sont régulièrement mis à jour, comme nous l’expliquent Xavier Pesney et Xavier della Chiesa de l’IGN.
«Ce qui différencie la cartographie actuelle de celle des années 2000, c’est l’utilisation de la carte en elle-même. Au début des années 2000, la carte papier prédominait encore partout, explique Xavier Pesney, animateur de communautés à l’IGN. Dans les années 2010, on est passé à la cartographie numérique et l’accès s’est facilité grâce aux sites internet, applications mobiles et autres systèmes d’information plus techniques pour les professionnels. »
Utiles – voire primordiales – pour les sorties en montagne, les cartes topographiques donnent des informations sur les chemins à suivre, les inclinaisons des pentes ou encore les refuges. Ces tracés continus roses pour la randonnée estivale et orange pour la randonnée hivernale, ces traits pointillés fins et gris, ces cartes des pentes sont des tas d’informations que l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) met à disposition du public à travers les applications Cartes IGN, IGN Rando et Géoportail.
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