C’est une histoire dont on parle beaucoup, mais que l’on raconte peu. Une histoire qui coute aujourd’hui à sept Briançonnais une partie de leur liberté, condamnés pour avoir aidé des réfugiés à regagner un peu de la leur. L’histoire d’une nuit de maraude qu’il ne faut pas détailler pour ne pas compromettre. Mais qu’il faut pourtant connaître, aussi, en tant que montagnard. Parce qu’il y a là un peu d’une course en montagne, beaucoup d’une odyssée, loin depuis le continent noir jusqu’au col blanc de Montgenèvre. Une course en montagne devenue course contre la montre.
C’est assez déroutant. Mais pas autant que pour tous ceux qui tracent la route et cherchent leur chemin dans l’obscurité d’une Europe aveugle, la nuit dans la montagne. Déroutant parce que cette fois, je voudrais raconter une histoire qu’il ne vaut mieux pas dérouler, un déroulé qu’il ne vaut mieux pas décrire, des
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