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Prix littéraires, fromages & Tartempion

Avouons-le d’emblée, je suis injuste et mauvais joueur.
Avec ma double casquette, celle d’auteur (de livres) et de réalisateur (de films), je peux toutefois m’autoriser à émettre un avis en la matière. Le voici : dans les festivals de films d’aventures, la tribu des écrivains-voyageurs est sans conteste désavantagée par rapport celle des réalisateurs.
Il y a cependant des contre-exemples, comme avec le réputé « Les Écrans de l’aventure » remettant depuis belles lurettes des récompenses littéraires. Pour autant, la « Toison d’Or » (quel joli nom !) ne consacre qu’un livre d’aventure vécue. À la cave donc : les biographies, les essais, les livres illustrés et les romans.
Autre preuve de ma mauvaise foi, le Fifav de La Rochelle a changé d’appellation pour devenir cette année le « Festival du film et du livre d’aventure », bigre ! Une grande librairie trône au centre de l’immense espace accueillant ce festival très fréquenté : 29 200 entrées comptabilisées. Mieux, des dédicaces, des performances et des rencontres avec des vrais auteurs (en chair et en os) y sont même organisées. À Toulouse, au festival Terre d’Ailleurs, un prix éponyme récompense le meilleur récit de voyage (j’en ai été d’ailleurs le président du jury depuis 2 ans). Alors que demander de plus, m’objecteront certains ?

la littérature de voyage
un genre d’ailleurs peu prisé des « Mandarins » de la République des Lettres
reste encore trop à la marge

Une véritable prise de conscience de tous les organisateurs, qu’il est d’utilité