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Mesuré à 4805,59 mètres, le mont Blanc a perdu deux mètres en deux ans

Quinze géomètres-experts de Haute-Savoie sont allés effectuer les dernières mesures de l’altitude exacte du mont Blanc. Réalisé tous les deux ans, ce dispositif permet de connaître l’altitude du plus haut sommet d’Europe mais également de modéliser précisément sa calotte glaciaire. Des données qui seront ensuite utiles aux glaciologues et météorologues. Denis Borrel, président de la commission de mesure de 2023, nous explique plus en détails.

Depuis 2001, les géomètres-experts de Haute-Savoie se sont donné une mission : mesurer le plus haut sommet d’Europe tous les deux ans. Ces mesures récurrentes ont pour objet de déterminer l’altitude du mont Blanc et de modéliser sa calotte glaciaire. Denis Borrel, géomètre-expert et président de la commission de mesure de 2023, explique que c’est l’évolution conséquente du matériel techniques qui permet ce travail de précision. Une vingtaine d’experts se sont donc retrouvés à la mi-septembre, outils de mesures et de positionnement en temps réel dans les sacs à dos, pour relever un défi technique et humain.

GPS mobile, GPS statique et drône permettent aux géomètres-experts de mesurer l’altitude du mont Blanc. ©Bruno Peyronnet

Trois jours de montée, 10 heures d’ascension, 2 500 mètres de dénivelé et 10 kg de matériel pour déployer ce dispositif technologique précis. Mais également pour « porter haut et fort les valeurs de la profession de géomètre-expert, de médiation et de sensibilisation », souligne le président de la commission.

En 1960, la mesure de 4807 mètres d’altitude pour le mont Blanc a été posée. À l’époque, « des