Lorsque, le 16 janvier dernier, 10 Népalais atteignaient ensemble le sommet du K2, certains ont déclaré que c’était la fin d’une époque : la dernière page du livre d’histoire de l’himalayisme hivernal semblait écrite. Un an plus tard, nous constatons que ce n’est pas vraiment le cas : l’himalayisme hivernal est en plein essor, avec au moins quatre tentatives en cours sur l’Everest, le Nanga Parbat, le Manaslu et le Cho Oyu. Pourquoi cette affluence ?
Actuellement, des grimpeurs luttent contre le froid glacial sur le Nanga Parbat, l’Everest et le Manaslu ; Gelje Sherpa (le plus jeune des 10 Népalais au K2 en hiver, NDLR) prépare une équipe entièrement népalaise pour ouvrir une nouvelle voie sur le Cho Oyu, et une équipe commerciale est (encore) attendue sur le K2.
En outre, nous avons vu certains alpinistes de haut niveau s’illustrer sur des sommets de moindre altitude, une activité qui semble se développer l’hiver. C’est le cas au Pakistan des Polonais Marcin Tomaszewski et Damian Bielecki sur un Uli Biaho littéralement gelé (ouverture de Winter fight club, 780 m, A3, M7, du 5 au 16 décembre), et du Japonais Kazuya Hiraide, plusieurs fois récompensé par un Piolet d’Or, qui a réalisé la première ascension d’un sommet de 6000 mètres le 17 décembre, avec Takuya Mitoro.
Gagnant-gagnant
Le public, les sponsors et les pourvoyeurs d’expéditions en Himalaya sont ravis de cette nouvelle tendance croissante. C’est une situation
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