
Antoine Cayrol est entre la vie et la mort.
Comme nous tous, vous me direz.
Sauf que son entre à lui s’est fragilement réduit depuis quelques jours. La faute à un type dont la gestion des aigreurs s’opère à coup de chevrotine, dans la tête et à bout portant. C’était mardi. Le 13. En plus d’être réduit, l’entre de M. Cayrol a été bouleversé car il ne dépend plus seulement de lui, un autre a mis les deux pieds dedans sans y être invité et en dicte désormais la teneur. Jusqu’alors le guide-voyageur auvergnat s’était occupé librement de sa vie et l’avait remplie comme bon lui semble. De l’Everest au Pôle Sud, d’El Capitan au Pôle Nord, du soleil à la glace, des rêves aux réalisations. Sans oublier de s’occuper des autres, ceux qui n’ont pas eu sa chance de choisir.
De ces vies originales qu’on dit risquées
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