Guide équilibriste et idéaliste, Antoine Moineville aime les expéditions et l’aventure, le kayak et la montagne sauvage. Rencontré au festival Explos où il présentait ses deux premiers films, Riso Patron et Metrophobia, Antoine parle de sa passion pour la montagne, et de la nécessité de la transmettre.
l est né trop loin des montagnes, dans le Limousin, mais a dévoré très vite les Conquérants de l’Inutile, livre de chevet de l’adolescence incandescente. Nul hasard donc quand il joue les funambules sur une sangle tendue entre les aiguilles Ravanel et Mummery. Antoine Moineville a fini par passer le guide après avoir été recalé plusieurs fois au probatoire. Dont une fois parce qu’il avait bâclé les détails de sa liste de courses, forcément juste puisqu’il les accomplies avec la passion de celui qui l’a trop longtemps contenue. Avec le collectif des Flying Frenchies il a pu s’exprimer en tant que virtuose de la highline, membre à part entière du flying circus. Lui qui ne savait pas se servir d’un ordinateur a remporté le grand prix du festival de Val d’Isère en 2017 en tant que réalisateur, pour son film sur l’expédition au Riso Patron. Les expés justement : après la Patagonie (deux fois) ce fut le Groenland et la quête d’un bigwall en kayak, à la clé une ouverture majeure sur la face ouest du Tommelfinger, haute de près de 2000 mètres, avec Silvan Schupbach, Fabio Lupo, Christian Ledergerber et le franco-américano-chamoniard Jérôme Sullivan –alias Survivan, un surnom hérité
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