La machine est lancée à pleine vapeur : les Jeux Olympiques et Paralympiques se tiendront dans les Alpes à l’hiver 2030. Les enjeux sont multiples, les inquiétudes aussi. Auteur du livre Le crépuscule des Jeux, Guillaume Desmurs chronique cette olympiade pour Alpine Mag. Nous voici plongés dans un pédalage dans la semoule et rétropédalage dans de la neige de culture. Rien ne bouge ou presque. Rien ne s’organise, ne se prépare, ne se dessine. Sauf les bétonnages à plusieurs dizaines de millions d’euros.
Le pédalage dans la semoule est d’ores et déjà en démonstration à l’occasion de la préparation des JO 2030. Cette discipline complexe demande de l’abnégation, de l’endurance et une capacité à rester focus sur son objectif. Les Français ont de grandes chances de remporter la médaille d’or dans moins de cinq ans. Oui, la France qui gagne ! Soyons fiers de notre excellence !
Jugez plutôt : après l’attribution des JO2030 aux Alpes Françaises en juillet 2024, la candidature s’est mise en ordre de marche pour… ne rien faire. La trêve olympique a aidé à temporiser en attendant la signature de la garantie d’état le 2 octobre, suivi d’un silence radio.
Admirons la façon avec laquelle il ne s’est rien passé tout l’automne jusqu’en février 2025. Il faut attendre quatre longs mois pour que, le 18 février, Edgar Grospiron soit nommé président du COJO (le comité d’organisation). Quel passage à vide ! Quel
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