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Un recours de dernière minute contre la signature du contrat olympique des JO 2030 a été rejeté

C’était l’ultime recours pour suspendre la signature du contrat olympique entre les Régions organisatrices et le CIO. Le Collectif citoyen JOP 2030 a lancé le 26 novembre un recours en référé-liberté, une action juridique en urgence, contre cette signature, en rappelant que le principe de participation du public à une décision qui impacte l’environnement n’a pas vraiment été respecté. Ce baroud d’honneur vient d’être rejeté par le juge des référés, alors que le nom du président du COJOP devrait être connu d’ici peu.

Depuis le 2 octobre 2024, la France s‘est engagée officiellement à organiser les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 dans les Alpes, sans consulter la population. Le hic ? Ces Jeux ne seraient pas dans les clous des règles de droit français. C’est ce qu’a découvert une équipe constituée de juristes et d’avocats qui s’est livrée depuis des mois à une analyse minutieuse des enjeux juridiques des JOP 2030.

C’est pourquoi, après avoir déposé une lettre de demande en caducité au siège à Lausanne du Comité international olympique en juillet dernier, le Collectif Citoyen JOP 2030, « des citoyens et citoyennes soucieux des enjeux juridiques et financiers autour des JOP 2030 et désireux de faire respecter les processus démocratiques qui devraient être appliqués », comme le définit la juriste Delphine Larat, a entrepris une action juridique inédite. Ce 26 novembre un référé-liberté (1) a été déposé devant le tribunal administratif de Lyon. La Ligue des droits de l’Homme, des personnes physiques et une association locale participent