La machine est lancée à pleine vapeur : les Jeux olympiques et paralympiques se tiendront dans les Alpes à l’hiver 2030. Les enjeux sont multiples, les inquiétudes aussi. Auteur du livre Le crépuscule des Jeux, Guillaume Desmurs a fait de cette olympiade son sujet de prédilection. Pour Alpine Mag, il en propose une chronique mensuelle, afin de garder un oeil sur l’actualité palpitante des jeux de 2030.
« On a un président… mais qui dirige ? » Cette phrase parue dans la presse américaine quand George Bush fils a été élu en 2000 me revient en tête à la nomination d’Edgar Grospiron à la tête du COJO. Elle faisait référence au rôle important du vice-président Dick Cheney considéré comme la vraie tête pensante du duo élu et seul capable de gouverner. Edgar est donc nommé président du COJOP mais qui gouverne ?
Une première réponse est visible sur la scène de la conférence de presse annonçant la nomination d’Edgar Grospiron, le 18 février au poste de président du Comité d’organisation des jeux olympiques d’hiver 2030. On y voit : Marie Barsacq, Marie-Amélie Le Fur, Nathalie Delattre, Michel Barnier, Renaud Muselier, David Lappartient, et Fabrice Panneckoucke autour d’Edgar. Des femmes et des hommes politiques. Dans cette candidature politique, le processus de décision sera politique, c’est à dire le résultat de rapports de forces entre acteurs mus par des considérations de nature politique.
Au milieu : Edgar, le visage de ces JO pour les cinq années à venir. Le
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