Alors que Martin Fourcade vient de renoncer à la présidence du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et paralympiques (COJOP) pour les JO d’hiver 2030, les questions fusent autour de l’organisation de ce type de grands rassemblements dans les Alpes, qu’ils soient sportifs ou musicaux. Nuisances, enjeux écologiques, économiques et sociaux : peut-on encore organiser des événements d’une telle ampleur en montagne ?
En se rendant à la table ronde « L’acceptabilité sociale des grands événements internationaux » de Sharing for the future, on se doutait que le sujet des Jeux Olympiques 2030 allait être abordé. Plus généralement, les intervenants comme Sébastien Mérignargues, directeur de l’Office de Tourisme Alpe d’Huez et Benjamin BRUN, conseiller du président Paris 2024, ont argumenté sur les différents enjeux des événements culturels et sportifs organisés en montagne.
Des JO 2030 au festival Tomorrowland Winter, en passant par les après-midis de DJ set dans les Folies douces, les questions environnementales, économiques et sociales étaient au cœur du débat. Alors même que les températures se réchauffent deux fois plus vite dans les Alpes qu’à l’échelle mondiale (+1,5 à 2°C depuis 1900), peut-on encore organiser des événements d’une telle ampleur en montagne ?
Pour apporter un autre regard sur le sujet, nous avons également sollicité l’analyse de Vincent Neirinck, expert en protection de la montagne chez Mountain Wilderness. « Notre avis sur un événement sera complètement lié à son intégration à la vie de la montagne et à ses enjeux », nous
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