
Mon petit doigt me dit que vous tournez au café serré ce matin. Double ration a minima.
Le 25 décembre est traditionnellement une journée à gueule de bois. Du mélèze a minima. Un peu le champagne, un peu les escargots, beaucoup la frustration.
Car Noël est fichtrement mal placé pour nous autres montagnards. L’hiver est à peine lancé, les jambes frétillent d’impatience, la glace est froide, la neige abondante, une invitation. La semaine de vacances, stabilotée depuis des mois, pointe enfin son lundi au programme des réjouissances et nous voici à festoyer… vers Angoulême, Chartres ou toute autre bonne idée d’un regroupement familial. C’est ainsi, les joies hivernales ont leurs jours de carence. On a dit oui à l’invitation au beau milieu de l’année pensant qu’il serait toujours temps de la décliner le moment venu. Mais ça ne se fait pas surtout à Noël, surtout avec la vieille génération
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